La journée nationale de lutte contre le harcèlement
Chaque premier jeudi de novembre est décrété journée nationale de lutte contre le harcèlement. Cette journée a pour but de sensibiliser aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire. Elle est l’occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie.
Evidemment, la lutte contre le harcèlement est quotidienne au collège, et mobilise tous les acteurs de la communauté éducative.
Qu’est-ce que le harcèlement ?
Est défini comme harcèlement toute violence répétée qui peut être verbale, physique et/ou psychologique.
Le harcèlement répond à ce triangle, appelé “triangle du harcèlement” :
Avec les téléphones et les réseaux sociaux numériques, le harcèlement entre élèves peut se poursuivre en dehors de l’enceinte des établissements scolaires : c’est le cyber-harcèlement.
On estime qu’au moins 10% des élèves sont victimes de harcèlement et/ou cyberharcèlement.
Comment lutter contre le harcèlement ?
La lutte contre le harcèlement est l’affaire de tous. Victimes comme témoins, il faut en parler rapidement, car la situation ne s’arrangera pas d’elle-même.
Pour signaler un cas de harcèlement (ou une suspicion) au collège, il faut en parler au CPE ou à tout autre adulte de confiance (professeur, surveillant, infirmière, assistante sociale, etc.). Si vous disposez de preuves (messages sur les réseaux sociaux, écrits, etc.), gardez-les en copie.
Il est également possible de demander à la justice de condamner pénalement l’auteur du harcèlement et de réparer leur préjudice.
Le harcèlement, c’est grave ?
Oui ! Le harcèlement n’est pas un jeu est peut avoir de lourdes conséquences :
- La victime peut souffrir physiquement et/ou psychologiquement, parfois gravement.
- Le(s) coupable(s) peut être condamné lourdement, jusqu’à 18 mois de prison et 7.500€ d’amende pour un mineur et jusqu’à 3 ans de prison et 45.000€ d’amende pour un majeur.
- Les témoins peuvent également être condamnés s’ils sont déclarés complices (co-auteurs) ou alors pour non-assistance à personne en danger.