Depuis 2014, chaque année, un projet d’éducation aux réseaux sociaux est proposé aux élèves de 5ème. Ce projet, porté par le professeur documentaliste (M. Gavignet), est mené en partenariat avec l’infirmière de l’Education Nationale du collège (Mme Radu) et le gendarme référent de la brigade de Vittel (M. Charles).
Chaque année, ce projet évolue au gré des nouveautés des réseaux sociaux, des mésaventures des élèves et des sujets dont ils souhaitent parler.
Pourquoi un tel projet ?
« Même s’ils n’ont pas 13 ans (âge légal pour créer un compte sur les réseaux sociaux), 80% des élèves disposent déjà d’un compte Snapchat, Instagram ou Tik-Tok pour ne citer que les principaux. »
Les élèves ne maîtrisent pas totalement les réseaux sociaux, n’ont pas forcément conscience des enjeux tant en ce qui concerne l’exploitation de leurs données personnelles que des informations et documents (photos, vidéos, lives) qu’ils échangent.
Comment le travail est-il mené ?
- Les élèves doivent faire un travail préparatoire en regardant de courtes vidéos sur les dangers d’Internet (https://www.youtube.com/watch?v=-PD-0J50MaQ et https://vimeo.com/124280870), le harcèlement (https://vimeo.com/124280867 et une exposition de la CNIL : http://www.college-vittel.fr/documents/expocnil.pdf
Ils complètent alors un questionnaire afin d’identifier ce qu’ils ont retenu. Ce questionnaire, dans sa partie anonyme, permet aux élèves de décrire leurs mésaventures ou de demander à ce que certains sujets particuliers soient abordés. Le professeur documentaliste le dépouille et ajuste alors l’intervention qui suivra.
- Ensuite, a lieu une séance d’échange entre les élèves, le gendarme, l’infirmière scolaire et le professeur documentaliste. Tous les sujets sont abordés, selon les besoins et envies des élèves
Un projet qui débouche sur une chanson
Le projet se poursuit en cours de français et d’éducation musicale. Les élèves sont amenés à écrire les paroles d’une chanson sur les bonnes pratiques à adopter sur Internet, à partir de ce qu’ils ont appris. Ces paroles sont ensuite mises en musique.
« Cela permet d’investir les élèves dans un projet de transfert de connaissances auprès de leurs pairs, ce qui est très valorisant »
